Les faubourgs de la ville !

Ca y est, Rafferty avait enfin réagit et donné l'ordre de fuir... Hadri rangaina son arme et pris Lucinda par la main et Alexan par l'autre pour les tirer le plus vite possible de ce piège...

Alors qu'ils passaient la passerelle, Hadri regarda en arrière et vit que les mutants, malgrès leur agressivité, ne passaient pas la passerelle...
Il lâcha les mains qu'il tenait et se dirigea vers le batîment qu'indiqua Raff...

Alors qu'ils s'étaient tous arrêtés sous les ordres de Raff pour prendre une pause, des coups de feux se firent entendre... Par réflexe, le jeune homme dégaina son Sauzer et regarda tout autour de lui... Quand il vit la tête de Rafferty, il se douta qu'il connaissait la provenance des ces coups de feux, qui, en plus, avaient l'air de ne pas être tirés très loin d'ici...

"Eh, Raff, tu ne saurais pas quelque chose sur la provenance des coups de feux par hasard ??"

Puis une idée bien plus sombre se forma dans son esprit...

"Rassures moi, ça ne viendrait pas de tes faucheurs par hasard ?"

Mais une autre idée se forma dans son esprit, bien plus rassurante cette fois-ci...
Il se pourrait que ces coups de feux proviennent de l'autre équipe...

Ils avaient pris la fuite. Avant même que Rafferty n'ait ordonné de courir vers la passerelle, elle courrait déjà. Le mutant qui était apparu juste devant elle avait failli lui faire subir un triste sort. Un pas en avant de plus, et elle était finie ! heureusement que ses jambes avaient pensé plus vite que sa tête...

Comme des dingues, toute l'équipe avait couru dans l'espoir de semer les monstres, sur la passerelle, dans le bâtiment. Quand ils s'étaient arrêtés, il n'y avait plus aucun poursuivants. La jeune femme était bien incapable de dire à quel moment exactement ils avaient décrochés, mais elle était bien contente de s'arrêter pour reprendre son souffle. Ouah ! bien mérité la pause ! Quand elle se sentit de nouveau d'attaque, elle posa son regard sur celui qui l'avait rendue dingue.

" Hadri... Je ne suis pas digne d'être appelée "maman", alors ne le fais plus jamais, s'il te plait..."

Ca lui en coutait de dire ça, compte tenu de tout ce qu'elle avait perdu ce jour là, mais il valait mieux le faire maintenant, avant qu'il ne recommence et que cette fois-ci, elle ne tue vraiment quelqu'un... C'était passé si près du gosse ! Elle lui jeta un coup d'oeil en coin, juste avant que Rafferty n'ordonne de repartir, juste avant que des coups de feu ne retentissent.

Hadri s'autorisa deux questions inutiles, puisque manifestement, Rafferty n'en savait rien. Ils débarquaient bien en terre inconnue, nan ? Ca l'étonnerait pas mal que Rafferty sache quelle genre de bestiole s'amusait à tirer toute seule dans une ville hantée où il n'avait pas mis les pieds depuis un bail. Toutefois, question de prudence, elle prépara également son arme. Hadri avait peut-être eu tort de poser les questions, mais il avait néanmoins raison : et si c'était un faucheur égaré ? Et d'abord, est-ce que les faucheurs utilisaient des flingues ? Tachant de réfléchir rationnellement - pour le peu de rationalité qu'il lui restait d'ailleurs - elle essaya d'envisager une réponse plus désirable, mais n'envisagea rien. A croire que la bataille avec les mutants lui avait grillé le cerveau....

Alexan ne s'était pas battu. Alexan s'était planqué tel un lâche. Aussi, quand le dénommé Rafferty sonna la retraite, il ffalut que se soit Hadri qui l'attrape par une aile pour le tirer d'affaire.
Ils avaient tous ganbader tels des chiens de courses, sans même se retourner pour un regard ne serai-ce que furtif en direction des mutants.
Les créatures n'avaient visiblement pas été au delà de la passerelle, et Alexan remercie presque le ciel pour cela.

Rafferty, jugeant que tout le monde devait être un sécurité à présent, ordonna cinq minutes de pause.
Alexan s'écroula littéralement à même le sol. Ses jambes flageollait et refusaient obstinément de continuer à le porter.
C'est alors que des crépitements se firent entendre non loin. Ils correspondaient au son d'un fusil mitrailleur et Hadri demanda si ce n'était pas le fait de "faucheurs".

"Question !" dit Alexan. "C'est quoi ou qui les faucheurs ?"

Quand ils firent une petite pause, Hadri avait vu que sarah avait l'air un peu... tourmentée... Mais il ne savait pas de quoi ca pouvait venir...
Et il la vit s'approcher de lui, elle lui dit de ne plus jamais l'appeller "maman", qu'elle n'en était pas digne....

Alors qu'elle repartait dans la direction opposée, Hadri la rattrapa par l'épaule et lui dit calmement...

"Eh, et pourquoi ne serais-tu pas digne d'être appellée mère ?"

Il sortit de sa poche la photo déchirée de Meryl et la lui tendit...

"Regardes la... Pour elle, une fois derrière les barreaux, je n'était pas digne d'être avec elle... Alors elle m'a brisée le coeur... Pourtant, je continues de l'aimer...
Je ne sais pas ce que tu as fait, ni a qui... Mais je suis sûr que... Même s'ils ne le pensaient pas au moment où ca s'est passé, ils t'aimaient et t'aimeront toujours..."

Il lui lacha l'épaule et lui fit un petit clin d'oeil avant de remettre la photo dans sa poche, à coté des autres... C'était tout ce qu'il lui restait de son ancienne vie, mis a part ses souvenirs...

Il se retourna alors en direction de Raff et attendait une réponse de lui après avoir posé ses questions... Mais, à ce momen, c'était au tour d'Alexan de demander quelques explications...
Chose tout à fait normal quand on sais dans quelles circonstances il s'est join au groupe...

Le jeune Alexan semblait totallement térifié, ses jambes flageollaient et il s'écroula...

Avant même que Raff n'est eu le temps de prendre la parole, Hadri donna plus un conseil qu'autre chose à Alexan...

"Crois moi, le mieux, ca serait sûrement de ne jamais en croiser si l'on en croit Rafferty... Mais si tu tiens toujours a savoir ce que c'est, demandes-lui..."

Eh meeeeeerde... Hadri avait posé LA question qui tue... Mais elle n'allait pas lui répondre. Nan, ce genre de choses ne se dit pas. Surtout quand on sait à quel point ça lui brise le coeur d'avoir fait un truc pareil... Au lieu de le regarder, elle avait détourné le regard et baissé la tête d'un air assez pitoyable. Oui, elle s'en voulait...

Mais voilà qu'il en rajoutait une couche avec sa photo déchirée, rafistolée, de sa chère et tendre. Mais voyons... Elle lui avait brisé le coeur, hein ? Se faire jeté juste parce qu'on est en prison, pour qu'elle puisse continuer sa vie normalement... Et il l'aimait toujours ? Mouais. Si ça lui chantait... Après tout, c'était dans son caractère de tout pardonner, hein ? Le gentil petit Hadri... Nan, plutôt le grand justicier qui joue au bon samaritain, le petit chef en herbe qui s'occupe du bon moral de ses troupes. On lui avait jamais dit que gratter là où ça fait mal, très mal même, c'était pas vraiment bon ?
Sans s'en rendre compte, elle avait fini par se monter la tête toute seule, et s'écria :

" Arrête tes conneries ! Comment ces salopards auraient pu m'aimer, hein ? Si mon connard de père m'avait aimé, est-ce qu'il aurait vraiment disparu juste avant ma naissance pour devenir un des grands de la mafia, retrouvé au moment où je le descendais ? Et mon connard de mari, est-ce qu'il aurait aussi pris ses deux salopes de maîtresses qui se prétendaient mes amies? Et mon fils ? Est-ce que... "

Elle baissa soudainement d'un ton, se rendant compte qu'elle allait crier. Pas besoin de rajouter ces imbéciles de faucheurs ou elle ne savait plus trop quoi au merdier actuel... Avec un calme apparent, elle murmura alors...

" 17. C'est le nombre de morceaux que j'en ai fait. "

Elle n'ajouta rien d'autre, parce qu'il n'y avait rien à dire. Son fils, c'était un véritable meurtre. Elle se détourna vers Rafferty, le visage impassible et clos.

" Qu'est-ce que les faucheurs ? Et n'oublie pas les détails. "

Le ton était courtois, calme, comme si elle n'avais pas du tout déclamé des horreurs. Mais il était également sans appel, implacable. Il avait tout intérêt à répondre...
A nouveau, sa raison vacillait, comme ce jour là qu'elle avait fait renaître dans ses mots. Pitié, qu'Hadri ne la dérange plus... Peu à peu, elle se sentait sombrer dans sa folie, et la réalité, aussi folle pouvait-elle être, lui paraissait mille fois plus acceptable que n'importe quelle autre situation. S'ils n'en étaient pas là, à se battre pour leur survie, jamais elle n'aurait pu s'en sortir. Tout ça lui occupait l'esprit. Ce n'était pas bien compliqué, viser, tirer, courir, rien d'autre n'existait que l'instant présent et l'infâme bestiole en face d'elle. Oui, elle avait à nouveau envie de se battre. Et si elle mourrait... bah c'est qu'elle l'avait bien mérité.

Junko n'en avait pas cru ses yeux : ce petit saligot de Alexan s'était fait la malle !
Elle s'était alors jurée que si elle arrivait à lui remettre le grapin dessus, il allait passer un sale quart d'heure ce petit con !

La femme avait quittée le confor tout rudimentaire des ruines du centre commercial, pour arpenter la cité totalement déserte à la recherche de l'autre merdeux. Elle n'avait trouvée âme qui vive sur des kilomètres carrés, jusqu'à...

Cela avait d'abord été un bourdonnement dans le ciel, puis une ombre mouvente le long du sol et enfin, un appareil volant non identifié qui se dirigeait droit sur elle.
Elle n'avait pas compris ce que c'était de prime abord, jusqu'à ce que cet engin lui décoche une jolie rafale de mitrailleuse à quelques centimètres de sa viande. Junko avait alors prise ses jambes à son cou, direction l'abri le plus proche. Qui que fut les pilotes de l'engin, ceux-ci n'avaient de toute évidence pas d'intention pacifique.
Junko avait répliquée avc son arme, mais les balles n'avaient fais que ricocher sur la carcasse blindée du véhicule. Une seconde rafale ennemie plus tard, Junko battait en retraite le plus loin possible du secteur. Par chance, les occupants de l'appareil volant n'avaient pas souhaités ou daignés la poursuivre.

C'est en déboulant, essouflée, sur une avenue qu'elle vit un groupe d'hommes et de femmes. Des humains !
Junko crut d'abord qu'il s'agissait de l'équipe de Saw le psychopathe, avant de se souvenir qu'elle avait été la seule femme qu'elle n'est jamais contenue. Elle se planqua alors derrière la carcasse rouillée d'une voiture. En observant plus attentivement les individus, elle reconnu Alexan.
Bon sang ! Le chiard s'était trouvé de nouveaux potes ?! Et dans les nouveaux potes en question, il y en avait deux qu'elle reconnaissait. Par contre, impossible de remettre des noms dessus. Les trois autres, par contre, elles ne les connaissait absolument pas. Des nouveaux décongelés peut-être ?!

Junko quitta son observatoire et se faufila derrière les immeubles en ruines pour contourner le groupe. Elle réussi à se retrouver de l'autre côté sans se faire repérer. Elle grimpa en rampant sur un tas de gravas et se retrouva en surplomb du groupe. Elle se leva lentement et pointa son arme sur la tête d'Alexan.

"Salut bande de cons ! Ca boum ?" s'écria t'elle.

" Arrête tes conneries ! Comment ces salopards auraient pu m'aimer, hein ? Si mon connard de père m'avait aimé, est-ce qu'il aurait vraiment disparu juste avant ma naissance pour devenir un des grands de la mafia, retrouvé au moment où je le descendais ? Et mon connard de mari, est-ce qu'il aurait aussi pris ses deux salopes de maîtresses qui se prétendaient mes amies? Et mon fils ? Est-ce que... "

" 17. C'est le nombre de morceaux que j'en ai fait. "


Après avoir entendu ça, Hadri avait plus envie de se tirer une balle dans la tête... Il savait qu'il n'était pas doué pour reconforter quelqu'un mais là... C'était pas du tout ce à quoi il s'était attendu...

Au moment où il s'était assis en attendant les explications de Raff, il entendit un tout petit bruit de gravat mais n'y porta pas attention... C'est simplement au moment où il entendit une voix qu'il releva la tête...

"Salut bande de cons ! Ca boum ?" qu'elle avait dit, tout en visant la pettite tête blonde d'Alexan... On aurais dit qu'elle avait quelque chose contre lui... Bon, faut dire qu'il l'avait abandonné mais c'était pas une raison pour lui exploser la cervelle...

Alors, sans trop réfléchir, il se leva, se placa juste devant Alexan, et sortit son arme pour mettre en joue Junko...

"C'est bon Junko, détends toi, lâche ton arme... J'en ai marre, et tout ce que je veux, c'est quitter cette foutue planète... Alors je te préviens, si tu lâches pas ton arme, je te loge une balle entre les deux yeux...
Le soldat dit cela, mais sur un ton qui ne laissait présager rien de bon... Il n'hésiterais pas à tirer...

On pouvait sentir dans sa voix qu'il ferait tout pour protéger son équipe...
Il ne saurait dire pourquoi mais il ne voulait plus voir de morts...

Allons bons, voilà que Sarah et Hadri se mettaient à se disputer ?! Enfin, si cela avait tout d'une dispute, elle ne dura guère longtemps. Hadri sembla lâcher le morceau quand il compris, "enfin" pensa Alexan, qu'il ne fallait pas trop jouer au mère poule avec Sarah.

Tout aurait alors put aller le mieux dans le meilleur des mondes... post-apocalyptique, si ce n'est le son de cette voix surgissant de nulle part ! Comme une malédiction venut se rappeler à la mémoire de l'adolescent, Junko surgit, l'arme à la main et orientée pile en direction de la tête du blondinet de 15 ans.

Ses cheveux se hérissèrent, un vent glacial lui parcourut l'échine, des gouttes de sueurs lui coullèrent le long du dos; il allait mourir, c'était évident, elle l'avait en jou, elle n'hésiterait pas à tirer, à moins que...

Alexan pris son courage à deux mains et se releva péniblement. Il se tourna vers Junko et lui fit face. C'est à ce moment précis que le bon samaritain se crut obligé d'intervenir une fois de plus.
L'adolescent soupira. Hadri, encore et toujours lui, près à défendre la veuve et l'orphelin au mépris du danger. C'était à se demander si ce type était réellement un criminel et de quelle façon il s'était rtrouvé enfermé dans le bunker, avec les autres cinglés.

Alexan voyait la scène d'ici : condamné à perpétuité pour avoir sauver un hérisson d'un sort attroce !
Cette pensée le fit sourire, mais la réalité tragique de la situation, SA situation, se rappela à lui.

"Du calme !" s'exclama Alexan avec le plus d'assurance possible. "Elle va pas me tuer, elle est pas comme ça. Hein Junko ?"

"C'est bon Junko, détends toi, lâche ton arme... J'en ai marre, et tout ce que je veux, c'est quitter cette foutue planète... Alors je te préviens, si tu lâches pas ton arme, je te loge une balle entre les deux yeux..."

"C'est qu'il mordrait le bon samaritain !" lâcha Junko en souriant.

Elle était certaine que c'était lui qui réagirait le premier. Ce type pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui. A croire qu'il cherchait à se rattraper de quelque chose en s'interposant toujours pour sauver la veuve, l'orphelin et le chien du voisin.

La tête que faisait Alexan l'avait par contre, terriblement amusée. Il était plus qu'évident qu'elle avait réussi son coup en lui filant une sacré pêtoche. Depuis le début, ce gamin ne lui inspirait guère confiance et depuis leur folle équipée dans la ville elle avait commencée à voir clair dans son jeu. Il ne s'était accroché à elle que dans le but de se tirer du bunker, c'était l'évidence même.
Junko avait presque faillit lui accorder sa confiance, presque !
A présent c'était terminé. Plus de confiance, non, juste de la peur. Oui, c'était à présent de la peur qu'elle désirait inspirée au garçon. Oui, il avait raison d'avoir peur en ce moment, et elle allait lui en donner l'occasion d'avoir encore peur... d'elle !

Junko croisa le regard de Hadri et réalisa soudain qu'il ne rigolait pas. Dans le fond, cela ne la surprenait pas. Ce type était toujours sérieux, c'était en quelque sorte l'un de ses bons côtés. On savait à quoi s'en tenir avec lui, toujours.

"Elle va pas me tuer, elle est pas comme ça. Hein Junko ?"

Voilà t'y pas que le chiard se mettait à jouer les durs ?! Junko ria à gorge déployée en entendant la phrase du garçonnet. La situation était devenue très comique. Il lui tenait tête maintenant.

"T'as raison, je ne suis pas comme ça." fit Junko en baissant son arme. "Et si tu me présentais à tes nouveaux potes, Hadri ?"

Junko sauta du tas de gravas et alla se positionner aux côtés d'Hadri-Tidus le bienommé, gentil chien chien de garde de ses dames.

Elle était vraiment dingue celle là... Alors que Alexan s'inquiétait pour sa peau, Junko était en train de se marrer...
Elle s'approchait de Hadri en rangeant son arme et Hadri en fit de même...

"Et si tu me présentais à tes nouveaux potes, Hadri ?"

Plus ca allait, plus Junko l'exaspérait.. Il aurait bien voulu la tuer quand il l'avait en joue... Enfin bon, ca ferait toujours une personne de plus pour survivre...

Bon, puisque tu y tiens...
Alors, voilà Rafferty, c'est le chef de la bande... En plus, tu tombes bien, il allait expliquer à Alexan l'histoire des faucheurs...
Ensuite voilà Karl. Le gros bras de la bande...
Et voilà le meilleur pour la fin... Lucinda, 23 ans, en quête du grand amour...

Il ne put s'empêcher de lui faire un petit clin d'œil...

"Bon voilà, tu connais tout l'monde...
Et te connaissant, je suis sûr que tu vas t'entendre à merveille"

Karl et Lucinda firent tous deux un signe de tête à Junko, tandis que Jerry Rafferty s'approcha de la japonaise et lui tendit la main.

Junko observa un instant l'homme avec méfiance avant de lui serrer la main.

"C'est toi qui tirais tout à l'heure je présume ?" questionna Rafferty. "Et on peut savoir sur quoi tu tirais ?"

"Un espèce de truc volant qui m'avait pris pour cible." répondit Junko. "Je l'ai à peine vu arrivé, mais lui il m'a vite repéré. Je sais même pas comment j'ai réussi à le semer !"

"Je vois." se contenta de répondre Rafferty d'un air inquiet. "Bon, j'allais donc expliquer au gamin l'histoire des Faucheurs, et puisque tu es là ça tombe impec ! Alors, les Faucheurs sont donc des créatures plutôt grandes, baraquées et au sale caractère... bon vous me saoulez ! On reprend notre route !"

Rafferty semblait passablement irrité et désirait ardemment en finir au plus vite avec cette mission qui mettait ses nerfs à vifs.

"Vu qu'on a deux nouveaux, on va changer l'ordre de marche : Hadri, et Karl, vous passez en tête, je suis derrière avec Lucinda et le gamin, puis Junko et Sarah vous fermez la marche ! Allez en route !"

Sans discuter les ordres, le groupe repris son chemin en direction des grands buildings de la ville.
Après une bonne heure de marche sans le moindre problème, les détenus aperçurent en passant un grand immeuble une colonne de fumée noire qui montait en direction du ciel. Cette fumée provenait d'un pâté de maison plus loin. Rafferty ordonna au groupe de faire halte et de se mettre à couvert.
C'est alors qu'un gros bruit métallique se fit entendre. Ce bruit semblait se rapprocher des détenus.

"Quelque chose marche dans notre direction." fit Rafferty. "Tout le monde entre dans l'immeuble !"

A peine le groupe s'était-il réfugié à l'intérieur du bâtiment, qu'une créature énorme et étrange déboula au coin de la rue. Cela ressemblait à une sorte de... machine monstrueuse !