Les faubourgs de la ville !

Le spectacle qui accueillait les détenus et leurs trois compagnons était des plus étonnants.
Alors qu'ils s'attendaient à débarquer directement en pleine ville, ils se retrouvèrent dans ce qui avait dut constitué jadie sa banlieue.

Ils se retrouvèrent ainsi dans une sorte de terrain en friche, sur une colline, et voyait en contrebas, à plusieurs kilomètres de distance, les faubourgs en ruines de la ville où ils devaient se rendre.

Mais le plus étonnant fut le bâtiment qui se profilait devant eux : une sorte d'église ou de cathédrale !
Et visiblement, ils se trouvaient dans le cimetierre de cette église.



Rafferty ordonna au groupe de rester en stand by près des éboulements de la galerie des égouts et envoya Karl en éclaireur dans l'église.
L'allemand revint un quart d'heure plus tard et annonça que l'endroit était parfaitement désert.

Le groupe se dirigea alors vers l'église.
Le bâtiment était complètement en ruine et seuls quelques murs semblaient encore tenir debout. L'endroit avait visiblement été victime d'un incendie voici bien des années et était des plus lugubre.

"On va rester ici pour la nuit" ordonna Jerry Rafferty. "Reposez vous bien, la journée sera longue demain ! Ah, interdiction de faire du feu, on serait trop facilement repérable.

Rafferty s'éloigna alors un peu des autres, prit sa radio portative et envoya un nouveau message à destination du camps retranché dans la forêt.

La nuit tomba bientôt et le froid s'installa entre les ruines de l'église. Un silence de mort planait dans ces lieux saint profanés depuis longtemps.

[HRP: Désolé pour le retard ^^" ]

Ah, ca a pas l'air d'etre la ville cette endroit... Plutot l'exterieur de la ville puisqu'on pouvait apercevoir cette derniere en contrebas...
Ici, ca ressemblait plutot à un... cimetiere... Ah bah voui, un cimetiere avec son eglise qui donnait l'air d'avoir été brulée il y a quelques - milliers ? - années...

Après que Karl soit allé faire son inspection pour declarer, après 15 minutes qu'il n'y avait aucun danger... Raff leur donna l'ordre d'aller se refugier pour la nuit dans l'eglise... Bien sûr, c'était logique, pas un seul feu, comme le disait Raff... Alors, comme ca, la journée de demain serait longue... Si c'est pas beau, ça, hein ?

Bon aller, c'est pas l'tout mais faudrait quand même essayer d edormir un peu...
Au moins, c'est pas les morts qui viendront nous faire suer ici...Murmura Hadri...

Alors, il alla se placer dans un coin, pris sa veste pour en faire une sorte d'oreiller assez tendre... Ce que ne pouvait surement pas veste ceux avec leurs vestes de combat sois dit en passant...
Puis il s'allongea par terre et mit son orreiller de fortune sous sa tete... Il croisa les bras derrière sa tête et essaya de se detendre un peu en attendant le sommeil....

Elle était restée figée. Elle n'avait rien pu faire. Le rat avait attaqué, Jack était mort, et elle n'avait absolument rien fait du tout. Même pas bougé le petit doigt. Elle s'était juste contenté de regarder l'autre mourir, déchiqueté entre les crocs de l'infâme bestiole. Et puis Lucinda avait hurlé, le rat l'avait fixé, prêt à attaquer à nouveau. Elle aurait du tirer. elle aurait pu l'avoir. Et elle n'avait encore rien fait. Hadri s'en était chargé. Il s'était ensuite approché d'elle, toujours figée, et avait tenté de la calmer avec des mots qu'elle n'entendait même pas. Et ils étaient repartis.

Ils étaient arrivés dans une pseudo ville, ou plutôt un cimetière avec une église, digne des films d'horreurs. Justement, ils étaient en plein dedans, justement, et ça ne l'aurait absolument pas surprise de voir des monstres s'approcher. Karl en fit le tour, puis Rafferty leur ordonna de dormir, pour être en forme à l'aube. Hadri lança une plaisanterie à deux balles pour détendre l'atmosphère, et la jeune femme se demanda s'il ne s'était pas planté. Ca se serait vraiment pas étonnant que des zombies se balladent, surtout la nuit. Elle même agissait comme tel.

Complètement à côté de la plaque, elle s'installa au milieu du groupe, loin des arbres, des tombes, en fait, de tout sauf de la terre. Elle se sentait patraque, ailleurs. Le cadavre de Jack avait agit sur elle comme celui qu'ils avaient trouvé dans le bunker, et elle en était encore toute retournée. Des images du passé flottaient dans son esprit, et elle se demandait pourquoi elle avait décidé de s'accrocher à la vie. C'était plus dur de vivre que de mourir, et pourtant, elle avait été incapable de choisir le second.

Elle entendait à peine ce qu'il se passait dans le camp, ne sentait pas le froid qui la faisait frissonner, ni l'arme qui trainait par terre à côté d'elle. Les monstres pouvait bien débarquer, Rafferty ordonner quelque chose, quelqu'un lui demander quelque chose, elle aurait forcément un temps de retard. Tout ce qu'elle avait à l'esprit actuellement, c'était trois prénoms d'hommes, et deux de femmes.

[HRP] au final, c'est légèrement en avance pour moi... [/HRP]

Le petit matin arriva rapidement, trop rapidement même.

Karl était déjà debout et montait la garde àl'extérieur de l'église.
Lucinda alla réveiller Sarah et Hadri. Elle se pencha au dessus de ce dernier et le secoua doucement mais il ne paraissait pas bouger. Lucinda secoua un peu plus fort et l'homme sorti enfin de son sommeil.

"Ah ! Vous êtes enfin réveillé." fit la jeune tout en arborant un large sourire. "Nous allons bientôt partir, dépéchez vous de prendre votre petit déjeuner pendant que je vais réveiller votr amie."

La jeune hacker alla faire la même manège avec Sarah, qu'elle réussi à sortir sans trop de mal de ses songes.

Rafferty revenait de son rapport radiophonique quotidien. Il alla s'assoier sur un pant de mur en face de Hadri et Sarah.


"Fait de beaux rêves ?" demanda t'il tout en baillant. "Ce secteur est relativement calme, ils ne viennent que très rarement par ici. On part dans dix minutes, alors vous avz intérêt à être bien réveillés parce qu'on va entrer en zone ennemi."

[HRP: Nan, elle est pas nul ma blague, et puis faite gaffe, je pourrais bien sortir mon registre de blagounettes hein ]

"Meryl"

Le jeune homme venait d'ouvrir les yeux et il vit Lucinda qui venait le secouer pour le reveiller...

"Ah, euh... désolé" disait-il, en rougissant un peu, à l'attention de Lucinda qui était déjà partit reveiller Sarah qui venait d'ouvrir les yeux...

Une fois debout, il reprit son oreiller de fortune, le deplia, et remit sa veste.
Il chercha quelqu'un du regard... mais ne le trouvait pas... Ah, oui, ca revient, Jack n'est plus avec nous... Même s'il était casse bonbons avec Hadri, ce dernier l'aimait bien quand même... Enfin bon, c'est comme à la guerre... A chaqua fois qu'on perd un homme, on aimerait ne plus en perdre, en sachant pertinamment qu'on en perdra de nouveau mais on espere...

Il chercha des yeux le petit déjeuner dont la jeune fille avait parlée... Et il vit quelques morceaux de viandes crues sur un bancs... Ca devait surement etre ca... Peut etre un ou deux petits rats du matin, quelques araignées... De toute faon, il fallait manger pour etre en forme...
Dès qu'il prit un bout de viande, et alla se caller contre un mûr quand il entendit la question de Raff... De beaux reves ??

... De beaux reves ?? Bof, si penser un une amie morte il y a quelques... milliers d'années est un beau reve, alors... oui
Et vous, z'avez fait de beaux reves ??

Ensuite, Hadri tourna les yeux vers Sarah et la questionna du regard pour savoir si ça allait ??
Quoique, la dernière fois que Sarah avait fait ca sur Hadri, un gigantesque rat avait attaqué...

elle s'était endormie sans s'en rendre compte, la tête penchée en avant. miraculeusement, elle ne s'était pas allongée dans son sommeil, malgré le rêve débile qu'elle avait fait. c'était encore le coup du parc d'attraction de son réveil. Sauf que cette fois là, elle s'était réveillée dans les bras de son mari, avant que Lucinda ne le fasse...

"W...will ? "

Elle se rendit vaguement compte que ce n'était pas vraiment l'homme. D'abord, parce qu'elle avait une poitrine, des cheveux noir et pas blond, une voix aigue et pas grave, et surtout, pas plein de sang sur le visage. Rafferty leur parla, Hadri répondit, et la fixa à nouveau...

" bof. Rêver de mon mari est plutôt un cauchemar..."

Etonnament elle avait réussi à en parler sans s'énerver... Y penser en prison l'avait presque rendue folle, même si son esprit était flouté par la douleur d'avoir perdu son fils. lui, elle n'en parlerait certainement jamais...
Pour éviter d'y songer plus avant, elle s'empara d'un des bout de viande, sans se questionner sur sa nature, et l'engouffra dans sa bouche pour le macher longuement.

Le groupe parti tôt ce matin là.

L'ordre de marche était toujours le même : Karl en tête, Sarah en queue, Rafferty, Lucinda et Hadri au milieu.

Ils quittèrent tous l'église qui les avait habritée pour la nuit, firent le tour du bâtiment par le nord, débouchèrent sur une petite rue dont le goudron était depuis longtemps attaqué par les mauvaises herbes, passèrent devant tout un quartier de maison complètement détruites et commencèrent à descendre la colline qui menait vers la ville.

Après presqu'une heure de marche difficile, ils arrivèrent en bas de la colline et entrèrent vraiment dans la ville... enfin ce qu'il restait de la ville, vu que tous les bâtiments étaient en ruines.
Il n'y avait plus âme qui vive dans cet endroit respirant l'angoisse et le désolation. Tout était silencieux et seul le bruit du vent s'ougouffrant dans les ouvertures des vitres brisées ou des murs effondrés, venait troubler la quiétude des lieux. On aurait dit que des miliers de hibous hullulaient en même temps.

Après encore quelques heures de marche, le groupe arriva dans un secteur qui ressemblait à un port. Au lion, cachée par la brume, on pouvait distinguer la silhouette de dizaine de gratte-ciels immenses.



Rafferty expliqua qu'ils venaient de traverser ce qui fut très certainement autrefois un gigantesque secteur résidentiel correspondant à la banlieue de la cité. Ils allaient bientôt entrer dans sa partie la plus dangereuse, là où les buildings frôlaient le ciel.

"C'est leur secteur ! expliqua t'il. "C'est aussi le secteur du bunker, là où nous avons faillit tous y rester."

C'est alors qu'un grondement se fit brusquement entendre dans le ciel.
Rafferty se mit à hruler tel un damnés de se mettre à couvert dans l'un des bâtiment des docks. Tout le monde ne se pria pas pour s'exécuter et pénétrer dans un vieil entrepôt étonnement encore un peu près intact..

A travers l'ouverture d'une des fenêtres, le groupe put apercevoir l'ombre de quelque chose d'assez gros passer le long du sol.

"Et merde, ce sont eux ! Ca va considérablement compliquer la situation !" ragea Rafferty.

C'était eux, probablement, mais qui "eux" ? Jusqu'à présent Rafferty n'avait pas clairement expliqué de qui il s'agissait, de qui ils étaient.

Et c'est repartit pour un tour...Toujours dans le même ordre, Lucinda derrière Hadri, Sarah en queue et... pas de Jack...

Après plusieurs heures de marche et après avoir traversé une partie de la ville... Le groupe se retrouvait sur ce qui semblait être... Le port...

Avec des buildings qui se perdaient dans la brume en arrière plan...
Dans un autre contexte, ca aurait été sympas comme vue mais là...

A ce moment, Rafferty se mit à hurler de se mettre a couvert dans un entrepot après avoir entendu un grondements sourd...

Tout le monde s'est refugié dans le même entrepot et Hadri, dans l'excitation, eut le temps de sortir son Sauzer pour se defendre...
Une fois arrivé dans l'entrepot, une enorme chose noir passa comme un fleche sur les quais...
Le soldat se precipita vers la porte armés de son pistolet pour essayer de voir où aller cette bestiole -- Si s'en etait une... -- mais dès qu'il fût à la porte, plus aucune trace...

Alors Hadri revint vers le groupe pour entendre Raff se mettre a rager contre "eux"...

Oh bordel... C'était quoi c't'engin Raff ?? Tu peut m'expliquer au lieu de dire "eux" ???
Si je dois y laisser ma peau, j'aimerais bien savoir a l'avance c'est quoi qui me tueras...

La voix du jeune homme, avec un pouce de colère, se repeta avec l'echo dans l'entrepot...

[HRP: Désolé pour le post un peu... pourris ?? ]

La jeune femme avait suivi le groupe comme demandé, heureuse qu'on ne l'ait pas questionné plus avant sur son mariage foireux. Bah, après tout, elle n'avait rien demandé non plus à Hadri sur cette amie du passé qui semblait lui tenir à coeur... Ils avaient ainsi silencieusement traversé le quartier résidentiel, ce que Rafferty leur présenta comme étant la banlieue de la ville. Wow, toutes ces maisons en ruine... elle leur jetait un regard circonspect sachant que ce genre de chaos était le meilleur repaire possible. Qui sait, y'avait peut-être des monstres-pierre comme de son temps les poissons-pierre ! Et si les premiers étaient aussi dangereux que les second, alors elle ne donnait pas cher de leurs peaux... Au vu de l'état de dégradation des bâtiments, et de leur ressemblance avec ceux de son temps, elle jugea qu'ils pourraient très bien coller à son époque, même s'ils étaient trop bien conservés pour ça. Ou alors on avait jamais fait de progrès techniques ? Mouais, ça, elle y croyait pas trop. En plus, elle avait pas le souvenir d'une ville à proximité de leur bunker...

Rafferty leur expliqua soudain quelque chose qui n'avait aucun sens, sinon qu'ils allaient peut-être bientôt y passer, quand ils eurent l'occasion d'entendre une symphonie tout ce qu'il y a de plus sympathique et accueillant. Pas besoin que Rafferty se mette à hurler comme un fou - alors qu'il leur avait bien spécifié d'être discret tout du long - pour qu'ils ne courrent se planquer... une fois à l'abri derrière quelques morceaux de tôle, le groupe eut tout le loisir d'écouter le solo du grondement passant dans le ciel, avec un Rafferty terrorisé sous les yeux. Hadri se laissa emporter par l'incompréhension que les deux étrangers ressentaient, et lui cria dessus pour qu'il explique un tantinet. Sarah était de son avis. Qui c'était "eux" ?

" Rafferty... Le bunker... Il était habité ? Dis moi contre qui exactement on doit se battre ? Des monstres ou d'autres humains ? Des androïdes peut-être ? Et qu'est-ce qu'on vient faire exactement ? déposer des fleurs pour l'expédition foireuse que t'as fait autrefois ? "

Le message devait être clair, elle en avait marre qu'on ne lui dise rien. Marre qu'on lui mente. Ce type là ne vallait pas mieux que Hyne. Ces hommes... tous les mêmes ! Ca vaut pas un clou... Ca vous embarque dans un truc foireux où vous êtes obligée de les suivre pour pas crever, et c'est tout content une fois rentrés, parce que l'opération est un succès... Elle lui collerait une ouais, quand ils rentreront... enfin, le grondement l'inquiétait, parce qu'il lui faisait vaguement penser à un avion, seule chose volante qu'elle connaissait et qui faisait un bruit s'en rapprochant. Mais beaucoup de choses changent en 1500 ans...

L'appareil volant non identifié semblait s'être éloigné à présent.

Rafferty préféra malgré tout faire preuve de prudence et ordonna à l'équipe de rester caché dans l'entrepôt pendant encore une bonne quinzaine de minutes.

Il profita de ce temps imparti pour donner quelques débuts d'explications à Hadri et Sarah.
Jusqu'à présent il avait été réticent à donner la moindre bride d'informations, mais à présent il valait mieux qu'ils soient mis au courant une bonne fois pour toute.

Il s'assit sur une vieille caisse au bois quelque peu pourris, s'alluma une cigarette et commença à raconter :

"Le truc qui vient de passer à l'instant est l'un de leur appareil de transport. Sur ce que j'ai put en voir, ça tiens davantage de l'hélicoptère mais sans hélices. Y'a une bonne dizaine de ces connards à bord et je préfère éviter de me frotter à eux."

Il s'interrompit un instant pour recracher bruyamment la fumée de sa cigarette, puis reprit :

"Eux, on les appel les Faucheurs ! On ne sait ni qui ils sont, ni d'où ils viennent, mais leur apparence est terrifiante."

Rafferty tremblait littéralement lorsqu'il parlait. On pouvait deviner toute la terreur que lui inspirait ces... Faucheurs.
Karl de son côté était en position de guet près de la porte de l'entrepôt, scrutant attentivement le moindre mouvement extérieur.
Lucinda, quand à elle, s'était recroquevillée dans un coin, la tête enfoui entre ses genoux. On pouvait jurer sans se tromper qu'elle était terrorisée.

"Ils portent des sortes d'armures contre lesquelles nos balles ricochent. Ils sont très grands, dans les deux mètres cinquante. Ils ressemblent à de vrais démons ! Ce sont eux qui nous sont tombés dessus lorsque les boites de conserves nous ont expédiés au casse-pipe. On a pas fait le poids, ça été un vrai massacre."

Rafferty laissa tomber sa cigarette par terre et l'écrasa du pieds.

"A mon avis, ce sont eux les vainqueurs de la guerre qui a anéantie le monde. Quand à savoir s'ils ont humains ?... J'en doute fortement !"

Jerry Rafferty fit quelques pas dans l'entrepôt pour essayer de regagner son calme.

"Vous vouliez savoir ce qu'on est venu foutre dans ce merdier ? Tout simplement récupérer ce que Hyne nous avait envoyer chercher la première fois : des codes !"

Karl fit signe à son supérieur hiérarchique que la voie était désormais dégagée de tout danger.

"Ces codes sont contenus dans l'ordinateur central du bunker qui se trouve en plein centre ville. Vous voulez savoir je suis sur à quoi ils servent hein ? Et bien tout simplement à actionner le moyen de nous tirer de cette fichue planète !"

Hadri-Tidus avait patiemment écouté l'explication de Raff, voyant très bien que Rafferty tremblait rien qui d'y penser...

A la fin, le jeune homme avait du mal à croire ce qu'il avait entendu, tout en sachant pertinnament que tout cela était vrai rien qu'en voyant l'état de Raff...
Mais là, on nageait en plein livre de Science-Fiction avec les démons... les hélicos sans hélices, les faucheurs, des codes, d'autre planétes...
Eh bah, on est pas dans la mouise pour la suite...
Hadri aurait bien voulut demander à Raff comment il s'en était sortit la première fois, mais vu son état, ca ne semblait pas la meilleure chose à faire...

Le jeune homme avait aussi remarqué que Lucinda était recroquevillée contre le mur, toute tremblante et totallement terrorisée...On aurait dit qu'il s'était attaché à elle, pourquoi... peut être parcequ'elle lui rappellait un peu Meryl...
Il se décida d'aller la chercher... Arrivé près d'elle, il s'accroupi et mis sa main sur l'épaule de la jeune fille... Ne voyant aucune réaction, il mit une main sous ses épaules et une autres sous les genoux pour la soulever et ainsi la ramener près des autres... Une fois redresser, il lui murmura :

Ne t'inquiéte pas, je serais toujours là pour te proteger coûte que coûte..." Suivis d'un petit sourire géné qui montrait bien qu'il n'avait pas du tout l'habitude de rassurer ou reconforter les gens...

Une fois arrivé près des autres, il posa doucement les jambes de Lucinda pour voir si elle pouvait se tenir debout...

des codes pour s'envoler, hein ? foutre le camp de cette planète à la ocn avec toutes ses horreurs, recommencer à zéro ailleurs. Et qui dit que ailleurs c'est mieux ? Si ça se trouve, ils tomberaient dans un foutu merdier encore pire que celui dans lequel ils se trouvaient. Elle rigolerait bien que ça leur arrive... Redemarrer à zéro avec des crimes sur la conscience...

Elle soupira. y'avait forcément une solution pour s'en sortir... Pour ça, il lui fallait les explications de ce qu'il s'était passé autrefois, mais pas sûr que Rafferty en parlerait. Il tremblait rien qu'à l'évoquer, Lucinda ( pour laquelle Hadri semblait avoir un faible ) elle, devenait complètement tétanisée et inutile. Et pourtant, leur boss avait choisi de les renvoyer ici... Soit il n'en voulait plus et avait fait une mission suicide, soit ils avaient vraiment de l'importance pour venir là, et de l'expérience. Dans leur groupe, seul Karl semblait rester calme, après avoir vu les monstres en question. L'important, c'était ça, rester calme. Difficile à faire, mais efficace en question de survie.

Des monstres de 2m50 avec une super armure... ils avaient forcément un point faible. impossible qu'ils soient invincibles ! Bah, elle chercherait quand elle les verrait... même si le mieux restait de n'en croiser aucun ! L'ambiance actuellement était affreusement tendue, et elle sentait le poids de la menace comme une chose étouffante voire paralysante. Elle respira un grand coup, secoua la tête et se redressa.

" Hop ! on devrait reprendre la route si on veut rentrer rapidement. "

plus tôt tyout ça serait fini, mieux ça irait...

Rafferty fini par se ressaisir et ordonna à tout le monde de se remettre en route.
Le groupe sorti de l'entrepôt et, toujours avec le même ordre de marche, reprit sa route en direction des buildings en ruine du centre de la ville.

Après une bonne demi heure de marche sans encombres, ils arrivèrent à la hauteur d'un pont. Rafferry expliqua que c'était l'endroit le plus sur pour relier le centre ville.
A leur droite, les détenus pouvaient admirer un spectacle des plus impressionnant : l'épave d'un porte-avion !
Le navire était dans un état de délabrement plus qu'avancée et reposait, on ne sait trop comment, dans ce qui avait été autrefois l'estuaire d'une rivière et qui contenait aujourd'hui des flaques d'eau sale, d'huile et autre produits chimiques inidentifiés. Les restes de ce qui fut autrefois une passerelle, reliait le gigantesque transporteur à une construction qui paraissait être sur le point de s'écrouler à tout moment.



Rafferty avait ordonné à tout le monde de stopper à l'entrée du pont, et avait envoyé Karl en éclaireur.
L'allemand revint quelques minutes plus tard avec de mauvaies nouvelles : le pont avait visiblement était détruit en son centre et n'était désormais plus praticable.

"C'est assez récent !" avait aussi précisé Karl.

Rafferty en avait déduit qu'il devait agir d'un coup des Faucheurs. Ils cherchaient probablement à isoler le centre du reste de la ville.

"On a pas trop le choix alors." fit l'homme en jetant à oeil au porte-avion. "On va devoir emprunter la passerelle de ce tas de ferraille pour passer de l'autre côté !"

C'est alors qu'un bruit de taule se fit entendre. Tus les membres du groupe réagirent de concert en se mettant à couvert et en pointant leurs armes dans la direction d'où provenait le bruit.

Alexan avait marché à travers la ville pendant une bonne partie de la matinée.

Il n'avait évidemment pas rencontré âme qui vive et voyait ses provisions diminuer dangereusement. Il n'avait pas arrêté de penser que sa décision de fuir Junko avait été idiote. Il se retrouvait dans une bien fâcheuse posture désormais : seul, perdu et bientôt affamé !

Sans savoir où il se rendait, il arriva près des restes d'un pont. Un peu plus loin du pont, il fut impressionné par la vision de l'épave d'un porte-avion. L'adolescent devait très certainement se trouver dans un pot militaire, où du moins, de ce qui fut jadis un port militaire. Derrière le porte-avion s'étendait l'océan à l'infini, mais cet océan semblait bien plus menaçant que rassurant.

Décidant de s'arrêter ici quelques minutes pour faire le point, il entendit un grondement venir du ciel. Croyant tout d'abord au tonnerre, il constata que ce n'était pas du tout le cas, car le ciel était sans nuage. Il compris rapidement que quelque chose approchait et alla se cacher à l'intérieur d'une maison en ruine.
Quelques minutes plus tard, un étrange appareil volant passa en rase motte au dessus de la route et disparu rapidement à l'intérieur du brouillard de la ville.

Alexan fut choqué par la vision effrayante de cette machine. De qui pouvait-il bien s'agir ? Cet étrange avion ne venait de toute évidence pas du bunker. Cela signifiait qu'il y avait d'autres personnes de vivantes sur Terre ?

Paralysé par la peur et la perspective de croiser la route d'un danger quelconque, le garçon resta caché pendant encore un long moment et fini par s'endormir.

Il fut brusquement réveillé par des voix. C'est en sursaut qu'il sorti de ses cauchemars et alla bousculer des bidons vides rouillés qui trainaient par là.
Cela averti visiblement les inconnus qui se trouvaient non loin, car ceux-ci se cachèrent rapidement.

Observant la scène à travers le trou d'un mur, Alexan reconnu deux des cinq personnes en question.
Il décida de sortir de sa cachette, brandissant son arme au dessus de sa tête et criant qu'il ne représente pas une menace.

"Je suis Alexan... Alexan Marishal, du bunker !" fit-il. "Hadri et Sarah, c'est ça ? Vous êtes là ? Je vous ai reconnu !"

La marche avait reprise...
Au bout d'un demie heure, il arivèrent dans un port à hauteur d'un pont qui avait était detruit il n'y a pas très longtemps...
Mais pourquoi l'avoir détruit si ce n'est pour empecher quelqu'un de traverser... Et les seuls personnes logiquemment vivante sur cette terre et le groupe d'Hadri et Sarah... Ah! et peut être celui de Zeno... Pourvu qu'il soit toujours en vie... Depuis la perte de Jack, il y avait quand même un petit vide dans l'équipe...

Le porte avion était tellement gros que Hadri n'avait tout de suite tilter sur le fait que c'était un porte avion, qui plus est, en pleine ville dans ce qui restait d'une ancienne rivière... Ce n'est que quand Raff à dit qu'il faudrait passer sur sa passerelle que Hadri s'en ai rendu compte...

Mais au moment de se diriger vers la passerelle, il y eu un bruit de bidons renversés et tout le monde se mit a couvert en sortant ses armes pour être prêt à tirer...
Hadri se rapprocha un peu de Lucinda, accroupie contre le mur, pour la protéger au cas où il arrive quelque chose...
Si c'était les faucheurs, on allait vite savoir si Raff disait vrai...
Mais au lieu de démons en armures, c'est un jeune homme blond, un peu moins agé que Hadri et qui tenait son arme au dessus de sa tête...
La première chose que le soldat remarqua, c'était l'arme...un Sauzer-17, comme au bunker, et c'est quand l'individu cria son nom que Hadri compris qu'il était de l'autre équipe...

Hadri n'enrevenait pas...

"Couvrez moi, je vais le chercher" lanca-t-il aux autres avant de se jeter hors de l'abri, de courir vers Alexan visiblement un peu surpris et de le ramener vers les autres...
Arrivé dans l'abri, le jeune homme lança à Sarah avec un grand sourire :

T'as vu qui c'est ?? Ca fait quand même du bien de rencontrer quelqu'un qui ne veut pas nous tuer non ?

Puis il le prit par les épaules pour le présenter aux autres...

"Alors, tout le monde, voici Alexan Marishal, et Alexan, voici tout le monde... Soit : Lucinda, là bas, Karl, le grand blond, et Raff, le dernier, aussi notre chef...

T'inquiètes pas Raff, il fait partit de l'autre équipe, celle qui était partit en direction de la ville...

Tiens, Alexan, t'est bien avec l'autre équipe mais... Elle est Où, l'autre équipe..."

Mais c'était quoi tout ce bazar... ? Un simple bruit de tôle, et voilà qu'Hadri se pointait avec alexan, tout content ! D'ailleurs, le gamin semblait soulagé de retrouver de ses semblables... Hadri était allé le chercher de son propre chef, sans attenre un quelconque ordre de Rafferty. De toutes façons, même s'il s'était repris, il n'aurait que fait le chieur... Bref, vallait mieux ce que l'autre gamin avait fait.

Heureuse de le revoir, elle lui fit un sourire chaleureux en guise d'accueil. D'accord, elle avait jamais vraiment parlé avec lui et ne le connaissait que de nom, mais le fait qu'ils soient tous les deux de cette génération du bunker les rapprochaient.

"T'as vu qui c'est ?? Ca fait quand même du bien de rencontrer quelqu'un qui ne veut pas nous tuer non ?" avait dit Hadri.

" ouais, ça fait plaisir ! " avait-elle répondu.

Hadri tâcha ensuite de le présenter aux autres, avant de le questionner sur son équipe. Zeno, Junko, Saw... Où avaient-ils disparus ? Bon ok, Saw, elle voulait pas le revoir. Mais les autres avaient l'air sympas... Morts ? Nan, ça serait trop dommage ! Mais pourquoi se retrouverait-il tout seul sinon ? Curieuse de savoir s'ils se trouvaient aussi dans les environs, elle regarda tout autour d'eux en vérifiant les racoins. Le tas de féraille, comme Rafferty disait, du porte-avion était impressionnant, et bien qu'au loin, ils se trouvaient dans son ombre...

Bien que Hadri avait eu la gentillesse de lui présenter tout le monde, il était évident qu'il y avait dans le lot au moins trois personnes que Alexan ne connaissait absolument pas.
Des nouveaux réveillés du bunker ? Si c'était le cas, cela voulait dire que Sarh et Hadri étaient retournés là bas. Combien de temps c'était-il écoulé depuis sa fuite avec Junko ? Alexan l'ignorait, ayant perdu toute notion de temps.

Quelque chose chagrinait tout de même l'adolescent : pourquoi il n'y avait que Hadri et Sarah et que faisaient-ils par ici ?
Ashern, le grand manitou, ne se trouvait visiblement pas à leur tête, ce qui ne s'avérait guère nromal ni très rassurant.

"Elle est où l'autre équipe ?" avait demandé Hadri.

"J'en ai aucune idée !" s'était contenté de répondre Alexan dans un premier temps.

"Junko et moi, il y a quelques jours, on s'est fait la mal en pleine nuit et on a laissé cette bande de cinglés en plan en plein désert. On les a pas revu depuis !"

Tout en parlant, Alexan dévisageait les trois inconnus avec une certaine crainte dans le regard.

"Ensuite, j'ai planté Junko parce que j'en avais marre de rester dans ce trou à rat. Si je ne vous avais pas rencontré, je serai surement retourné auprès d'elle."

Il eut une pensée pour la pauvre Junko, délaissée dans son supermarché en ruine. Cela le fit sourire.

"Par contre vous pouvez m'expliquer ce que vous faites là et pourquoi Ashern ne vous dirige pas pour une fois ?"

[HRP: Tout d'abors, je tiens à demander pardon pour cet énorme retard, j'avais pas beaucoup de temps avec ma rentrée ]

Hadri avait écouté Alexan raconter son histoire avec Junko... A mon avis, c'était pas le bon plan ce qu'il avait fait mais ce qui compte, c'est qu'il soit toujours en vie.

Puis, il posa la question qui allait forcement arriver... "Où sont passés les autres ?"

"Bon, eh bien... je vais t'expliquer...
Sur le chemin du retour, Ashern a reçu un appel de The Hyne disant qu'il fallait qu'il retourne avec Panzer et Féran, qui était méchamment blessé, au bunker mais que les autres, autrement dis, Jack, Sarah, et moi, on devait retourner chercher la pièce manquante...
Donc nous étions partis chercher cette pièce quand nous nous fîmes faire prisonnier par des individus que nous ne connaissions pas avant... A partir de là, c'est toute une histoire mais je pense que tu dois seulement savoir que Karl, Jerry et Lucinda sont tous sortis du bunker mais eux, pour trouver un moyen de sortir de ce trou, et c'est ce qu'on est venus chercher tous ensemble, mais c'est dans une sorte d'égout qu'un gros rat mutant nous est tombés dessus...
Hadri n'arrivait pas à regarder Alexan dans les yeux, comme si il se sentait coupable pour la suite du récit...
Cette saloperie nous a chargée, mais quand elle est arrivée sur Jack, je n'ai pas eu le temps de le sauver, je n'ai pas put le sauver... J'ai sauvé les autres, mais pas lui...
Sa voix commençait à baisser, pas en sanglot, mais comme s'il se parlait à lui même en prononçant cette phrase...

[HRP : Désolé pour le post… nul, pas trop inspiré]

[HRP] hum, y'a pas que toi qui doit être désolé, Hadri, j'étais censée poster à ta place ! mais mon stage m'a pris trois fois plus d'énergie que je ne le pensais, et en rentrant, je ne voyais que mon lit ^^' donc désolée aussi ^^' [/HRP]

Le gamin répondit à leur question avant de la leur retourner. Donc il s'était fait la malle avec Junko ? mouais, pas sûr qu'elle l'aurait fait, elle. Certes, Junko avait l'air sympa, mais... dans le genre spéciale... elle en tenait un sacré bout. Pas étonnant qu'il ait fini par la planter dans un supermarché ! Enfin bon, il les avait retrouvé, et c'était déjà pas mal. Quant à l'inconnu de l'autre équipe... ils ne se reverraient probablement jamais. Mais qui sait ? Elle décida de ne pas s'appitoyer sur le sort de presque inconnus, et de se concentrer à survivre. S'agissait pas de se faire bouffer par un de ces monstres sur pattes...

Hadri résuma à son tour leur parcours, un peu chaotiquement d'ailleurs, semblant sur la fin s'attarder sur la mort de Jack. Ca avait l'air de le travailler tout ça... Coupable ? Il se sentait coupable ? Ouais, tout concordait dans son attitude à dire qu'il était responsable de cette mort. Le regard détourné, la voix qui flanche...

" Hadri, te prends pas pour un héros. On était six pour se sauver, y'en a un qui est resté, point. C'était le même topo avec Féran. Si on se met à pleurer les morts, on va y rester aussi. "

Ironiquement, ses mots pouvaient très bien s'apprêter à elle même, qui jusque là n'avait fait que s'auto détruire pou se blamer. elle conclu avec un sourire :

" Donc ressaisis toi, et vite. Et puis, on a un nouveau sixième membre maintenant ! Ah au fait, Alexan, le nouveau boss, c'est lui "

Elle désigna du doigt Rafferty et instruisit Alexan de ce qu'il devait savoir pour continuer sa route avec eux. Et voilà qu'elle recommençait... Juste parce qu'il avait l'air d'un gosse, pourquoi reprennait-elle son attitude de mère ?

" Hadri, te prends pas pour un héros. On était six pour se sauver, y'en a un qui est resté, point. C'était le même topo avec Féran. Si on se met à pleurer les morts, on va y rester aussi. "

A ces paroles, Hadri releva la tête... Il ne put s'empecher de sourir quand Sarah prononca sa dernière phrase...

"Oui maman..."

Il ne put s'empecher de sortir cette phrase. C'est vrai qu'elle faisait un peu mère... Par exemple, quand elle expliquait à Alexan ce qu'il devait savoir...

Alors il sortit son Sauzer et verifia la chargeur... Il était presque vide. Alors il le dechargea, mit les balles dans une poche et le chargeur vide dans une autre avant de mettre un nouveau chargeur dans le pistolet...

Alors il regarda toute l'équipe, en commencant par Lucinda et en finissant par Sarah...

Comme tout le monde à l'air OK, si tu n'y vois pas d'inconvenients Raff, on pourrait peut être se remettre en route pour terminer notre mission ??

A présent que tout danger semblait écarté, que tous paraissait plus détendus, Rafferty rassembla ses troupes et le groupe de détenus reprit sa route.

Accéder à l'épave du porte-avion ne fut pas bien difficile. Plus dur en revanche fut son escalade.
Les coursives étaient dans un tel état de délabrement, des câbles pendant de toute part et les parois complètement rouillées, que tout le monde dut redoubler de prudence pour éviter de passer à tout moment à travers le planchet.

Après une bonne heure de marche arrassante dans ce avait été le fleuron d'une flotte navale quelconque, les détenus débouchèrent dans un grand hangar. En fait, ils se trouvaient pile en dessous du pont du navire, parmi des carcasses d'avions de guerre et... d'un wagon de train ?
De l'autre côté apparaissait l'entrée d'un pont reliant le porte-avion à un vieil immeuble.
C'était là qu'ils devaient traverser.

Alors que Rafferty envisageait de donner cinq minutes de robots à tout le monde, un bruit de tôles se fit entendre, suvit de grognement et de bruit de pas.
Des mutants avaient élus domiciles dans l'épave et n'appréciaient guère qu'on les dérange.

"Tirez dans le tas !" ordonna Rafferty.

Pendant leur ascension, Hadri-Tidus été resté a son poste en avant...
Il suivait les instructions de Raff pour se diriger vers le porte avion et servit d'eclaireur quand il s'agissait de passer dans des zones de rouilles extrême où le plancher risquait de s'effronder a tout instant...

Après une heure de marche, et après avoir croisé des choses qui ont tout a fait leur place ici et d'autres, pas du tout, comme un wagon, Raff fit ralentir tout le monde pour donner un peu de repos mais, a peine Hadri s'etait-il assis, un grogrnement se fit entendre...

C'est alors qu'une quinzaine de mutant se virent apercevoir dans le brouillard...
Le pont pour quitter le porte avion n'etait pas loin mais Raff donna l'ordre de tirer dans le tas...

Alors, le soldat sortit son Sauzer-17 et mis en joue le mutant le plus prohe et il lui expédia 5 balles dans la tête avant qu'il ne s'effondre...
Puis, par reflèxe, il se dirigea vers Lucinda et l'emmena derrière un tas de rochers pour la mettre a l'abri, de là, il avait une vue de tout ce qui pouvait arriver par devant, par derrière, il espérait que Lucinda les verrait venir...
Il continua son tir sur cible mouvante. Il dut descendre au moins 5 mutants mais cela ne semblait guère affectait leur nombre mais plutot faire augmenter leur hargne...

Maman... ce mot tournait et se retournait dans sa tête, comme en en grattant les bords jusqu'à la blesser. Ca faisait environ une heure que Hadri le lui avait dit, soit juste avant qu'ils ne se remettent en route pour finalement atteindre le hangar dévasté. Elle n'avait rien vu, rien senti entretemps, se contentant de suivre le groupe devant elle. Niveau surveillance, zéro pointée... Elle est belle la garde !

Bon, heureusement pour eux, rien ne s'était pointé pendant ce laps de temps que dura son absence,et qui pris fin au moment où Rafferty déclarait la pause. Enfin, plus précisément, à la seconde où les mutants débarquèrent...

Elle ne prit pas le temps de se demander où ils étaient, d'admirer les vestiges d'avion de guerre, de s'étonner de la présence d'un wagon de train, de localiser la sortie qu'ils cherchaient, ni même de se dire qu'elle était fatiguée. Elle pointa son arme, et tira comme une dingue sur tout ce qui bougeait. Amis, ennemis, elle faisait à peine la différence : son groupe n'avait pas une apparence rachitique et dénudée, ni le regard vide, la gueule déformée, et l'air complètement pétés. La tache de couleur des cheveux blonds d'Alexan lui évita d'être dézingué de justesse. Elle s'arrêta un instant, surprise du carnage qu'elle avait fait - et de réaliser que c'était elle qui l'avait fait, elle, la gentille Sarah - avant de se rendre compte que les mutants s'étaient rapprochés, semblant bien plus vivants qu'auparavant...

Ils étaient devenus bien plus agiles, comme si le meurtre de leurs semblables avait assoupli leurs articulations raides, grossi le poids chiche de leur intelligence, décuplé leur force. Bref, ils étaient devenus bien meilleurs au combat, et donc bien plus dangereux...

" Raff ! Faut qu'on dégage ! "

Ca lui paraissait complètement absurde de rester là à vider toutes leurs munitions sur des mutants à la con, alors que Rafferty les avait prévenus de monstres bien plus dangereux. Ils auraient pas l'air cons avec juste des couteaux face à eux... Oui, elle avait pris peur, cédé à la panique, et son élan de sauvagerie s'était estompé avec ses tirs. Elle avait perdu ses moyens, et cherchait bêtement à réfléchir, mais n'y parvenait pas. Pourtant, il fallait vraiment qu'ils éliminent ces monstres sans se délester de toutes leurs munitions, il fallait en finir vite.

Un mutant se pointa devant elle.

[HRP] c'est le post le plus suicidaire que j'ai fait jusque la... pitié, ne me l'amochez pas trop ! ^^' [/HRP]

[HRP : Meuh non voyons ! On va être très gentil ! ^^]

Alexan n'était guère rassuré par le fait de se ballader dans cette épave de porte-avion. En fait, il n'était pas rassuré depuis qu'il avait mit le nez en dehors de ce satané bunker. En fait, avait-il à un moment donné de sa vie été rassuré ? Il ne se souvenait plus de quand remontait la dernière fois qu'il avait put réellement se détendre. Ce futur ne lui convenait définitivement pas. Il n'avait pas l'air de convenir davantage aux trois étrangers soit disant sortis du bunker que lui avait présenté Hadri-Tidus.

La ballade dansle porte-avion, bien que de prime abord interminable, fini enfin par s'achever dans une espèce de gigantesque entrepôt jonché de carcasse d'avion et de celle d'un... train ? Mais qu'est ce que foutait un wagon dans un porte-avion ? A moins que l'épave du navire ne se fut reconverti à un moment donné en porte-wagon ?!

Le dénommé Rafferty ordonna cinq minutes de pause. Alexan avait jugé que ce type, bien que visiblement habitué à l'autorité, semblait être à tout moment sur le point de flancher. Cela ne s'avérait guère rassurant pour la suite.

Alors que Alexan était perdu dans ses pensées, assis sur un morceau d'aile d'avion, une bande de mutants dégénérés eurent la bonne idée de pointer le bout de leur nez.
Rafferty ordonna de "tirer dans le tas" et tout le monde ne se fit pas prier pour s'exécuter. Tout le monde, sauf Alexan !
Les balles sifflèrent de partout et avant que l'adolescent ait put esquiver le moindre geste, une balle siffla un peu trop près de sa tête. Sarah paraissait se défouler comme une diablesse, mais n'avait pas l'air de voir si qui elle tirait.

Alexan jugea qu'il était préférable de pas rester dans la ligne de mire de la femme, et alla se planquer avec Lucinda derrière un gros tas de rochers. La jeune femme tirait, mais Alexan préféra se recroqueviller sur lui-même et se boucher les oreilles en attendant que tout se termine.

Rien ne semblait pourvoir arrêter la progression des mutants, qui avançaient inéxorablement, toujours plus nombreux, toujours plus dangereux.
Le porte-avion était visiblement leur repaire et ils n'appréciaient pas avoir été dérangés sur leur territoire. Les Humains étaient pour eux des intrus à chasser... ou bien voyaient-ils en eux de la nourriture ?

Se ressaisissant, Rafferty ordonna la retraite et tout le monde ne se fit pas prier pour partir au pas de course en direction de la passerelle qui reliait le navire au bâtiment en ruine se trouvant à côté.
Les mutants suivirent bien entendu leur proies jusqu'à la passerelle, mais ne s'aventurèrent pas au-delà.
Les détenus ne prirent pas la peine de vérifier cela et continuaient leur course en direction du bâtiment, puis à l'intérieur de celui-ci jusqu'à arriver à ses pieds.
Une fois hors de danger, Rafferty ordonna l'arrêt de la course.

"Ok ! On se prend cinq minutes de pause et ensuite on repart !"

Ils étaient tous épuisés, mais au moins avaient-ils réussis à passer de l'autre côté de la rivière.
C'est précisément au moment où Rafferty donna l'ordre de reprendre la marche, que des bruits de tirs à l'arme automatique résonnèrent dans le silence ambiant. Cela paraissait venir d'un endroit pas très éloigné et Rafferty distingua le son d'une seule arme.
Il était évident que quelqu'un était en train de faire feu, mais sur quoi ou qui ?